1 mois dans la Ville, un parking adapté sur 4 étages, des canons à images sur le ciel, pyrotechnie, danse, musique, champion de France de Tir à l'arc, de Karaté, comédiens anglais, français, espagnols,
Sur une idée/réalisation Catherine SERMET & Thierry Mathelin
A cause des cannes de promenade de Henry James dans l' entrée de Lamb House Catherine SERMET a choisi cette pièce de théâtre " la bête dans la jungle"
A cause d'une conversation d' Henry James et Joseph Conrad, projet de cette pièce, adaptation de Marguerite Duras, qui traite de la question entre autres, du double. " Un héros de sa propre vie " une longue conversation retranscrite admirablement par Marguerite Duras entre Catherine Bertram et John Marcher
La scène, partagée en deux par un mur courbe qui reviendrait sur lui-même, de telle façon que les gens apparaissent et disparaissent comme dans une sorte de labyrinthe A partir de ce concept, proposition de Thierry Mathelin pour la bête dans la jungle, dans ses décors il traite des salons, des boudoirs, des lieux ou s' asseoir, ou parler, il crée l' ambiance d'un château anglais, avec des meubles sombres, des lustres, des boiseries, il a choisi comme option de traiter tout en rouge (en référence à son Maitre Visconti) et une nuance verte pour évoquer la verdure qui existe tout autour du château
proposition: pour la pièce de réception
proposition: pour le boudoir de Catherine Archer
proposition: pour " détails " du boudoir
proposition: la question du miroir dans lequel se reflétera la bête
La bête sortira brusquement du miroir comme le train sort de la cheminée dans un tableau de Magritte car le choix du metteur en scène Catherine SERMET et du scénographe Thierry Mathelin est de ne traiter que de l' intérieur du château, métaphore de cette conversation entre Catherine Archer et John Bertram
Pour donner une idée de l'ambiance et du traitement de la pièce, choix de vidéos de la metteur en scène Catherine Sermet
Cette pièce traitant de la fin d'un monde, du théâtre, du spectacle et du divertissement, c'est un choix impérieux et nécessaire pour rendre justice à ce texte magnifique de choisir l' époque Art Nouveau avec les mots clés :
un art total, la vérité des formes, le décor de la vie.
Convenant particulièrement à cette pièce, car il est musical, joyeux, sensuel, sonore pour réaliser l'unité de l'art et de la vie, et qui met la femme au centre.
Cette tragi-comédie ne pouvait avoir lieu qu'à l' époque de l' Art Nouveau.
La volonté artistique de Catherine Sermet est de
respecter cette époque Art Nouveau pour ce qu'elle représente en terme
d' éthique et d' esthétique. Thierry Mathelin partage avec elle cette
passion, lui depuis l' enfance.
Recherches d' ambiances pour le décor situé période Art Nouveau jusque dans les moindres détails de la scénographie: décors, costumes, bijoux, coiffures ...
Décors: La salle de réception, un très grand escalier, deux chambres, la façade de l' hôtel (intérieur/extérieur en fond de scène) ou réside un des protagonistes, le bureau de l'industriel, la chambre de la femme du " tyran industriel ", une vue des grands boulevards exterieurs. Propositions pour une future maquette du scénographe Thierry Mathelin:
Facade de fond de scène
Pièce de réception, ou le téléphone annonce la mauvaise nouvelle
Proposition: la porte d'entrée, pour effet intérieur/exterieur fond de scène
Proposition: de détails pour le bureau de l' industriel " charmant " qui invite
Proposition: pour la chambre de l' acteur, celui qui vit à l' hotel
Proposition: pour la chambre du couple d'industriel qui attendent leurs invités à huit heures.
Proposition: pour la chambre de la jeune fille de la maison
Proposition: détails du petit salon attenant la salle de reception
Proposition: détails jusque dans l' ameublement, qui sera absolument conforme pour le moindre objet à l' Art Nouveau
Pour le décor de l' appartement de " l 'industriel tyran " et de son épouse. Thierry Mathelin s'inspire de l' exposition Moi, Sarah Bernhardt chez Maxim's
Version cinématographique
qui a servi de base de travail pour l' adaptation au théâtre
Jean Harlow est pour Catherine Sermet l' incarnation féminine de l' Art Nouveau pour le Cinéma et Sarah Bernhardt pour le Théâtre
Photos très rares de la représentation de
" LUNDI HUIT HEURES " le 21 Avril 1933
au Théâtre des AMBASSADEURS
Le choix est celui de l' oeuvre française en hommage à Pot-bouille de Zola ou une autre pièce américaine Grand Hotel.
Le lien central est constitué par une table de diner d' où l' importance de la salle de reception.
Il
s'agit d'une pièce tournante, tant dans la direction d' acteurs que
dans la scénographie avec 11 tableaux qui constituent une carte d'
échantillons du théâtre.